Bienvenue dans le guide ultime des 10 choses à ne pas dire à un bipolaire !
Si vous avez déjà eu un moment de doute sur ce qu’il ne faut surtout pas dire à quelqu'un atteint d'un trouble bipolaire, vous êtes au bon endroit.
Vous savez, les commentaires bien intentionnés, mais totalement à côté de la plaque ? Nous allons explorer ensemble ces perles de sagesse qui, avec la meilleure volonté du monde, ont tendance à faire plus de mal que de bien.
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1. "Tu réagis de façon disproportionnée"
Ah, la phrase classique : "Tu réagis de façon disproportionnée."
Vous l'avez sûrement déjà entendue ou, mieux encore, l'avez-vous déjà prononcée, pensant faire preuve de sagesse.
Laissez-moi vous expliquer pourquoi cette remarque est à éviter comme la peste.
Comparaison Injuste
Comparer les réactions d'une personne bipolaire à une norme que vous jugez "normale" est aussi utile que d’essayer d’enseigner à un poisson à voler. Chaque émotion est une réaction unique, et ce qui peut sembler excessif à l'extérieur est souvent le reflet d'une tempête intérieure.
Incompréhension Totale
Dire cela, c'est un peu comme essayer de résoudre un Rubik’s Cube avec les yeux bandés – vous risquez de faire plus de mal que de bien. Les émotions et réactions d'une personne bipolaire sont souvent intenses et complexes, et ne pas comprendre ça revient à vouloir utiliser une boussole en pleine tempête.
À faire : optez plutôt pour une approche empathique, comme un "Je suis là pour toi, quel est le meilleur moyen pour que je puisse te soutenir en ce moment ?". Vous éviterez ainsi les explosions émotionnelles et transformerez la tempête en un calme plus supportable. Après tout, la compréhension et le soutien sont bien plus efficaces que les jugements – et beaucoup plus agréables à vivre.
2. "Tu prends encore ton traitement ?"
Cette phrase, malgré toutes ses bonnes intentions, peut transformer une conversation en un champ de mines émotionnelles.
Vous vous demandez sûrement pourquoi cette question peut être aussi problématique qu'un café trop fort à 23 heures. Voici les raisons.
Un Rappel Inutile
Vous ne seriez pas ravi si on vous demandait chaque jour si vous avez bien pris votre café du matin, n’est-ce pas ? Les médicaments sont une partie de la gestion du trouble, et les personnes bipolaires sont généralement bien conscientes de leur routine médicale.
La Question de la Stigmatisation
En posant cette question, vous pourriez involontairement faire ressortir une certaine stigmatisation autour de la santé mentale. Les médicaments sont souvent une nécessité pour stabiliser l’humeur, et les rappeler constamment peut faire sentir à la personne qu’elle est jugée ou stigmatisée.
À faire : un simple "Comment ça va aujourd’hui ?" peut être beaucoup plus utile. Vous montrez ainsi que vous êtes là pour écouter et soutenir, sans risquer de plonger dans les eaux troubles de la surveillance médicale.
3. "Tout le monde a des hauts et des bas"
C'est un peu comme si vous disiez à quelqu'un en pleine tempête tropicale : "Oh, t'inquiète, il pleut chez tout le monde."
Spoiler alert : ce n'est pas exactement la même chose.
D'accord, tout le monde a des hauts et des bas. Vous avez peut-être un lundi où votre café est tiède et où vous ratez votre bus. Ça, c’est un "bas". Puis, le vendredi arrive avec une soirée pizza, et là, hop, un "haut".
La vie, c’est comme une petite balade tranquille sur des collines. Mais, pour quelqu’un de bipolaire, ces collines ressemblent plutôt à des montagnes russes incontrôlables, où l’on passe de l’euphorie totale à la chute libre émotionnelle, sans ceinture de sécurité ni bouton d'arrêt d'urgence.
Quand vous dites "tout le monde a des hauts et des bas", c'est un peu comme si vous compariez une petite glissade dans un parc aquatique à une chute libre du haut de l'Everest. Sympa, mais pas vraiment comparable.
Minimisation Olympique
Dire cela revient à minimiser l'intensité des émotions que traverse une personne bipolaire. Imaginez que vous êtes en train de courir un marathon, et que quelqu'un vous dit : "Oh, moi aussi, je fais des promenades de 15 minutes !" Eh bien, ça peut paraître un peu, comment dire... irritant.
Les Émotions à Plein Volume
Les hauts et les bas d’une personne bipolaire ne sont pas réglés sur "normal" ou "moyen". C’est comme si quelqu’un jouait avec le volume émotionnel à 200 % – la joie devient une fête foraine gigantesque et la tristesse, un gouffre sans fond. Alors, venir avec un "tout le monde connaît ça" peut donner l’impression que vous venez avec un violon de poche dans un concert de heavy metal.
À faire : plutôt que de sortir cette phrase passe-partout, optez pour une approche plus empathique et constructive. Par exemple : "Je comprends que ça peut être difficile, et je suis là si t'as besoin d’en parler." Cela montre que vous êtes à l’écoute, sans pour autant minimiser ce que traverse la personne.
4. "Tout le monde est un peu bipolaire"
Ah, cette phrase redoutable. Une petite perle qu'on lâche parfois, pensant peut-être apaiser ou relativiser la situation, mais qui, en réalité, revient à comparer un barbecue de jardin à une éruption volcanique.
Vous voyez le décalage ?
Dire à quelqu'un "Tout le monde est un peu bipolaire", c'est un peu comme dire "Tout le monde est un peu astronaute" juste parce qu’on a regardé la Lune un soir d'été.
Être bipolaire, ce n'est pas comme avoir une mauvaise journée après avoir raté son café ou avoir un coup de blues parce que votre série préférée a été annulée.
Minimisation XXL
En lâchant cette phrase, vous risquez de minimiser l’impact réel du trouble bipolaire. Imaginez un peu : vous avez gravi l’Everest et quelqu'un vous dit : "Oh, moi aussi je suis monté sur un escabeau pour attraper une boîte de céréales." Oui, l’effort est là, mais on est loin de l’exploit extrême.
Comparaison Douteuse
Dire que "tout le monde est un peu bipolaire" revient à confondre une averse avec un ouragan de catégorie 5. Oui, tout le monde a des variations d'humeur, mais chez une personne bipolaire, c’est l’équivalent d’une tempête tropicale qui passe d’une vague de bonheur explosif à une tristesse abyssale.
À faire : au lieu de relativiser le trouble bipolaire en l’assimilant aux humeurs quotidiennes de monsieur ou madame tout-le-monde, pourquoi ne pas simplement dire : "Je ne peux pas comprendre exactement ce que tu traverses, mais je suis là pour t'écouter." Simple, efficace, et sans glisser dans des comparaisons absurdes.
5. "Tu devrais moins t'écouter"
Voilà une chose à ne pas dire à un bipolaire. Une phrase qui semble inoffensive, mais qui revient à dire à quelqu'un en plein désert : "Tu devrais moins boire d'eau."
Autrement dit, c'est un conseil qui, en plus de ne pas vraiment aider, peut vite se transformer en un missile verbal à éviter.
Le Paradoxe de l’Écoute
Pour gérer un trouble bipolaire, s’écouter est en fait essentiel. La personne doit être en mode radar, prête à capter les signaux de son corps et de son esprit. Imaginez qu’un météorologue vous dise : "Ignorez les nuages, il fera sûrement beau." Eh bien, c’est à peu près ce que vous dites quand vous conseillez à un bipolaire de ne pas s’écouter.
L'Art de la Zen Attitude (Version Bipolaire)
Pour la personne bipolaire, s’écouter, c’est comme avoir un thermomètre mental pour surveiller la température de son humeur. Si la fièvre émotionnelle monte trop, il est temps de réagir. En disant à un bipolaire de moins s’écouter, c’est un peu comme lui conseiller d’ignorer la sonnette d’alarme.
À faire : au lieu de suggérer de "moins s’écouter", optez pour quelque chose de plus constructif. Par exemple : "Comment je peux t'aider à traverser ce moment ?". Cela montre que vous êtes là pour offrir un soutien sans juger, et surtout, sans remettre en question l’importance de l’introspection.
6. "C'est par ce que t'es bipolaire"
Si vous avez déjà pensé à dire ça à une personne bipolaire, laissez-moi vous dire qu’il vaut mieux faire demi-tour. Ca fait parti des choses à ne pas dire à un bipolaire. Clairement.
Cette phrase, c’est un peu comme appuyer sur le gros bouton rouge d’un missile émotionnel : elle a un potentiel de destruction assez impressionnant.
Dire "C’est parce que t’es bipolaire" à quelqu’un, c’est comme utiliser la carte "bipolaire" pour tout expliquer.
Vous savez, comme dans un jeu où on sort toujours la même excuse, peu importe la situation.
Par exemple, vous êtes en retard pour un rendez-vous ? "C’est parce que t’es bipolaire." Vous ne trouvez pas vos clés ? "C’est parce que t’es bipolaire."
Cela revient à définir la personne par son trouble, comme si tout ce qu’elle faisait était dicté par son diagnostic. Un peu réducteur, non ?
Réduction Extrême
Dire cela, c’est comme si vous mettiez une étiquette "bipolaire" sur absolument tout ce que fait la personne, du choix de ses chaussettes à ses grandes décisions de vie. Un peu simpliste.
L'Effet Boule de Neige
Utiliser constamment cette phrase peut vite se transformer en un mécanisme agaçant. Imaginez-vous en train de conduire et quelqu'un vous dit à chaque tournant : "Tu conduis comme ça parce que t’es bipolaire, hein ?" Cela peut rapidement devenir une boule de neige de frustration. Et croyez-moi, personne n’aime être coincé dans une avalanche de commentaires réducteurs.
À faire : au lieu de sortir ce joker, optez pour des phrases qui ne réduisent pas tout à la bipolarité. Par exemple : "Ça va ? Tu veux en parler ?" ou "Comment je peux t’aider dans ce moment ?" Vous verrez, ça marche bien mieux que d’envoyer l’étiquette "bipolaire" sur chaque situation.
7. "Tes médicaments te changent"
Si vous pensiez que c’était une manière subtile de montrer que vous vous inquiétez pour la personne, détrompez-vous.
C’est un peu comme dire à quelqu’un que son gâteau cuisiné a l’air "bizarre" cette fois-ci… Ça passe pas bien, on est d'acord.
En plus, dire que les médicaments "changent" la personne, c’est sous-entendre qu’il y a un avant et un après, comme si elle était devenue quelqu’un d’autre. Mais attendez… elle n’est pas en pleine transformation Pokémon !
L’effet Frankenstein
Sous-entendre que les médicaments transforment la personne, c'est comme l'imaginer en train de se réveiller un matin, se regardant dans le miroir et se dire : "Mais qui suis-je devenu ?!" Non, ils ne deviennent pas un savant fou en pleine expérience de laboratoire. Les médicaments aident à gérer un trouble, pas à créer un double maléfique.
Les Médicaments = Équilibre
En réalité, les médicaments sont là pour ramener un équilibre, pas pour créer une nouvelle version de la personne. Vous n’allez pas vous réveiller un jour avec une personne complètement différente devant vous, à moins qu'elle n'ait décidé de changer de coupe de cheveux ou de se mettre à collectionner les tamagotchis. Mais même dans ce cas, ce n'est probablement pas à cause des médicaments.
À faire : plutôt que de lâcher cette phrase pleine de sous-entendus, essayez quelque chose de plus positif. Par exemple : "Comment tu te sens avec ton traitement ?". Ca ouvre la discussion sans que la personne se sente jugée.
8. "On dirait pas que t'es bipolaire"
Cette phrase a l'air inoffensive à première vue, voire un peu flatteuse, non ?
Mais non, c'est en fait l'équivalent d'une brique lancée en plein visage. Vous êtes peut-être bien intentionné, mais ça risque de créer un beau malaise.
Une des choses à ne pas dire à un bipolaire, sans aucun doute.
Ça minimise la complexité du trouble
Dire "On dirait pas que t'es bipolaire", c’est un peu comme dire à quelqu’un qui porte des lunettes : "On dirait pas que t’es myope." Ben… si, mais les lunettes sont là pour aider à y voir clair. De la même manière, une personne bipolaire qui semble "aller bien" a peut-être simplement trouvé un équilibre grâce à la thérapie, les médicaments, ou d’autres outils.
Le Bipolaire, version stéréotype
On imagine souvent la bipolarité comme un défilé constant de crises spectaculaires. Mais non, la vie avec un trouble bipolaire n’est pas un feuilleton dramatique 24h/24. Dire à quelqu’un qu’il ne "fait pas bipolaire", c’est un peu comme lui dire qu’il n'est pas à la hauteur du rôle attendu.
À faire : optez pour des phrases plus ouvertes, du genre : "Tu gères vraiment bien tes hauts et tes bas." Ça montre que vous comprenez que la personne fait des efforts pour aller mieux, sans pour autant remettre en cause la réalité de son trouble.
9. "Ouai, t'es lunatique quoi"
Voilà une phrase qui semble inoffensive mais qui, pour quelqu'un vivant avec un trouble bipolaire, a l'effet d'une grenouille qui tombe dans une casserole d'eau bouillante.
Vous ne la voyez pas venir, mais elle peut vite chauffer l'ambiance.
Quand vous dites à quelqu’un "Ouais, t'es lunatique quoi", c’est comparer une trottinette électrique avec une Formule 1. Oui, les deux avancent, mais à des vitesses et sur des parcours bien différents !
Être lunatique, c’est avoir quelques petites variations d’humeur au cours de la journée, souvent à cause du manque de sommeil, de la météo, ou du fait que le café n’était pas assez fort ce matin.
Mais être bipolaire, c’est une toute autre dimension.
Ça minimise un trouble sérieux
Comparer la bipolarité à la "lunaticité" (oui, j'invente des mots !) revient à comparer une tempête tropicale à un léger vent d’été. Vous voyez le décalage ? La bipolarité, c’est bien plus intense qu’un simple changement d’humeur.
C’est un peu réducteur
Quand vous dites "t'es lunatique", c’est comme si vous réduisiez la complexité du trouble bipolaire à un simple caprice d’humeur. Vous savez, comme un ado qui s’énerve parce que le Wi-Fi a planté. Mais non, le bipolaire ne se réveille pas chaque matin en décidant : "Tiens, aujourd’hui, je vais être insupportable, pour changer."
À faire : pourquoi ne pas essayer quelque chose de plus nuancé et respectueux, comme : "Je sais que parfois tes émotions peuvent être difficiles à gérer. Comment tu te sens en ce moment ?" Cela montre de l’empathie sans minimiser ce que la personne traverse.
10. Vos choses à ne pas dire à un bipolaire
Et vous ? Quelle phrase vous énerve ?
Partagez-moi les choses à ne pas dire à un bipolaire selon vous dans les commentaires de cet article ci-dessous !
1 Response to "10 choses à ne pas dire à un bipolaire (vraiment)"
[…] Le bipolaire n’a pas envie d’inquiéter ses proches, ou tout simplement ne veut pas expliquer pour la centième fois que, non, ce n’est pas juste un petit coup de mou. […]