Ah, la question à un million d’euros : "La bipolarité et méchanceté vont-elles de paire ?".
Si vous êtes ici, c’est probablement parce que vous avez vécu un de ces moments où votre ami(e), collègue, partenaire ou membre de la famille atteint de trouble bipolaire.
Alors, plongeons dans cet univers mystérieux du bipolaire et méchanceté pour démystifier tout ça, avec un peu d’humour (parce que, sérieusement, si on ne peut pas en rire, on pleure !).
1. Bipolaire = méchanceté ? Non, mais parfois… oui
Commençons par l’essentiel : non, une personne bipolaire n’est pas intrinsèquement méchante.
Ce n’est pas comme si, dans le grand livre de la bipolarité, on avait inscrit une clause obligatoire qui dit "Tu seras désagréable au moins deux fois par jour."
Mais, attention, cela ne signifie pas que la notion bipolaire et méchanceté n'existe jamais.
La clé ici, c’est l’instabilité émotionnelle. Imaginez un cocktail explosif où se mélangent des émotions fortes, des sautes d’humeur, et une sensibilité accrue.
Ça vous donne parfois des comportements qui peuvent sembler… disons, légèrement agressifs (voire carrément méchants) !
Mais est-ce de la véritable méchanceté ou juste une mauvaise gestion de l’émotion ? C’est là que les choses deviennent intéressantes.
2. La phase maniaque
La phase maniaque, c’est comme prendre un expresso… ou plutôt une dizaine.
La personne bipolaire se sent invincible, pleine d’énergie, d’idées brillantes, et souvent un peu trop sûre d’elle-même. Et, dans cette exaltation, elle peut parfois dire ou faire des choses qui ressemblent à de la méchanceté pure.
Exemple typique : votre ami(e) bipolaire, en pleine manie, vous regarde et dit : "Franchement, tu n’arriveras jamais à faire ça aussi bien que moi." Ouch.
Vous voilà vexé(e).
Mais avant de vous enfoncer dans un trou de culpabilité, souvenez-vous que dans cet état, le filtre social est aux abonnés absents. Pas de frein, pas de limite.
Ce n’est pas qu’elle est méchante, c’est juste que son cerveau est en mode "turbo sans frein".
La notion de bipolaire et méchanceté en phase maniaque, c’est souvent un mélange d’arrogance et de surestimation de ses propres capacités. Soyez patient, l’atterrissage viendra… en son temps !
3. La phase dépressive
À l’opposé, il y a la phase dépressive. Ici, la personne bipolaire peut être tellement submergée par ses propres sentiments de tristesse et de désespoir qu’elle en devient… un peu piquante.
Non pas qu’elle cherche à vous faire du mal, mais elle est tellement centrée sur son mal-être qu’elle peut se refermer sur elle-même, ignorer vos efforts pour l’aider, ou même devenir un peu cassante.
Exemple classique : vous tentez de remonter le moral de votre proche bipolaire en lui disant "Allez, ça va passer !" et il/elle vous répond : "Tu ne comprends rien." Glaciale comme une douche en janvier.
Est-ce de la méchanceté ? Pas vraiment. C’est plutôt de l’autodéfense.
Quand on est coincé dans un trou noir émotionnel, chaque tentative extérieure pour vous en sortir ressemble à un doigt accusateur. "Comment oses-tu être positif(ve) alors que je me noie dans ma tristesse ?!".
4. La colère incontrôlable
Ah, la colère ! L’une des émotions les plus souvent associées lorsque l'on parle de bipolaire et méchanceté.
Les bipolaires ne sont pas en colère en permanence, mais quand la colère frappe, elle peut être… dévastatrice.
Pourquoi ? Parce que dans ces moments-là, l’émotion devient si intense que les mots sortent plus vite que la pensée. Et parfois, ça fait mal.
Un peu comme un volcan qui entre en éruption, la personne bipolaire peut balancer des paroles cinglantes.
Cela dit, il est important de comprendre que ce n’est pas une colère réfléchie. Ce n’est pas une intention délibérée de blesser. C’est juste que, dans le moment, les émotions sont si incontrôlables que la personne ne sait plus comment les gérer autrement qu’en les projetant sur les autres.
C’est là tout le dilemme : est-ce vraiment de la méchanceté si c’est incontrôlable ?
5. Bipolaire et méchanceté dans les relations familiales
Les relations familiales avec une personne bipolaire peuvent être… complexes.
La famille, souvent, est la première à subir les sautes d’humeur, les phases maniaques, les phases dépressives, et bien sûr, quelques éclats de méchanceté involontaire.
Mais est-ce que cela veut dire que la personne bipolaire en veut vraiment à sa famille ? Absolument pas.
En fait, beaucoup de bipolaires, après avoir dit ou fait quelque chose de blessant, ressentent une profonde culpabilité.
Ils savent que leur comportement peut parfois ressembler à de la méchanceté, mais ce n’est jamais intentionnel. C’est simplement le trouble qui parle à travers eux.
6. Bipolaire et méchanceté : comment la surmonter ?
La meilleure façon de gérer trouble bipolaire et méchanceté est d’abord de reconnaître qu’elle n’est pas intentionnelle.
Voici quelques conseils pour naviguer dans ces eaux émotionnelles tumultueuses :
Ne prenez pas tout personnellement
Facile à dire, mais rappelez-vous que lorsque votre proche bipolaire dit des choses méchantes, ce n’est généralement pas contre vous. C’est une réaction à une surcharge émotionnelle.
Donnez de l’espace
Parfois, il vaut mieux laisser passer l’orage avant d’essayer d’apaiser les tensions. Si la personne bipolaire est en colère ou agressive, donnez-lui du temps pour se calmer.
Discutez après coup
Quand tout est redevenu calme, parlez des comportements blessants. Faites-le avec douceur, en rappelant que vous comprenez que ce n’était pas intentionnel, mais que cela a tout de même eu un impact.
7. Trouble bipolaire et méchanceté, pas une fatalité
Alors, au final, est-ce que trouble bipolaire et méchanceté est une vraie chose ? Eh bien, oui et non.
Oui, il y a des moments où une personne bipolaire peut dire ou faire des choses blessantes.
Mais non, ce n’est pas de la méchanceté pure. C’est un symptôme, une réaction à un excès d’émotions incontrôlées.
Et si on peut retenir une chose de tout cela, c’est que la communication, la patience, et une bonne dose de rires peuvent aider à naviguer dans ce tourbillon émotionnel.
Après tout, qui a dit que la vie ne devait pas être un peu rocambolesque ?
Alors, la prochaine fois que vous vous retrouvez face à un éclat de bipolaire méchanceté, respirez un bon coup, et dites-vous : "Ce n’est qu’un épisode. Ça passera."