Bipolaire et mensonge : la vérité… ou pas vraiment ?

Ah, le mensonge. Mais quand on parle de "bipolaire et mensonge", est-ce une association aussi inévitable qu'une montée d’humeur après un café bien serré ? 

Spoiler alert : pas nécessairement. 

Mais avant de plonger tête la première dans cette aventure, soyons clairs. Ce n’est pas parce que quelqu’un est bipolaire qu’il ment plus qu’un autre. 

Toutefois, il est vrai que certains traits du trouble peuvent compliquer la relation avec la vérité. 

Quand vous vivez avec le trouble bipolaire, c’est un peu comme être abonné à un parc d'attractions émotionnelles 24/7. 

Les phases de manie peuvent vous envoyer tellement haut que même Superman vous envierait. 

Mais dans ces moments de folie euphorique, est-ce que le bipolaire a tendance à un peu enjoliver la réalité ? 

Eh bien, il se peut que oui. Imaginez quelqu'un qui se sent invincible et persuadé qu’il va devenir le prochain Elon Musk (ou au moins décrocher un prix Nobel). 

Parfois, ce sentiment d’euphorie est si puissant que les histoires racontées deviennent, disons… un poil exagérées. 

Ce n’est pas que la personne veut mentir, c’est juste qu’elle croit à ses propres rêves les plus fous ! 

"Bipolaire et mensonge" peut ici se manifester par de l’hyperbole, mais il faut bien voir cela comme le fruit d’une surexcitation et non d’une volonté malveillante.

Passons maintenant à la phase dépressive. Ici, le scénario change radicalement. 

La personne bipolaire peut se retrouver plongée dans un état où la moindre interaction sociale semble aussi attrayante qu'une visite chez le dentiste. 

C’est là que le lien entre bipolaire et mensonge peut de nouveau se tisser, mais cette fois-ci sous une autre forme. 

Les phrases comme "Je vais bien" peuvent sortir alors que, clairement, tout ne va pas pour le mieux. 

Ce type de mensonge n’est pas destiné à manipuler, mais à protéger. 

Le bipolaire n’a pas envie d’inquiéter ses proches, ou tout simplement ne veut pas expliquer pour la centième fois que, non, ce n’est pas juste un petit coup de mou.

Bien sûr, il est aussi important de parler des situations où le mensonge, chez une personne bipolaire, peut devenir un vrai problème. 

Parfois, l’instabilité émotionnelle rend difficile la gestion des relations et des responsabilités. 

Mentir pour échapper à des engagements ou pour éviter de faire face à certaines conséquences peut être tentant. 

Le problème, c’est que les mensonges finissent souvent par se retourner contre vous, un peu comme un boomerang qui revient vous frapper en pleine figure quand vous ne vous y attendez pas. 

Il faut savoir reconnaître quand le lien entre bipolaire et mensonge devient toxique, et apprendre à ajuster ses comportements pour éviter de perdre des amis, des emplois… ou la tête.

En résumé, "bipolaire et mensonge" n’est pas une équation universelle. 

Le trouble bipolaire peut certes influencer la manière dont la vérité est vécue et exprimée, mais cela ne veut pas dire que les personnes bipolaires sont des menteurs invétérés. 

Tout est question de contexte, d’humeur et de communication. 

Alors, si vous vous retrouvez face à une histoire un peu trop belle pour être vraie, respirez, prenez du recul, et rappelez-vous que parfois, la vérité est aussi volatile que les émotions.