Ah, vous êtes là, face à votre écran, en train de vous demander si vous êtes bipolaire ou pervers narcissique ?
Bravo, vous avez franchi une étape importante du doute existentiel.
Vous pourriez être en pleine quête intérieure, ou simplement essayer de comprendre pourquoi certaines personnes vous traitent de "manipulateur" pendant que d’autres pensent que vous vivez sur des montagnes russes émotionnelles.
La différence entre les deux peut sembler subtile à première vue, mais je vous rassure, elle est aussi claire qu’un été à Paris (c’est-à-dire un peu nuageuse, mais on y voit quand même).
Alors, comment savoir si vous êtes bipolaire ou pervers narcissique ?
Installez-vous confortablement, prenez un thé, et laissez-moi vous guider dans cette enquête… en toute légèreté !
Cliquez ici pour télécharger gratuitement les 10 commandements sacrés du Bipolaire en version PDF.
1. L’Humeur
Le premier point à examiner, c’est votre humeur. Si vous êtes bipolaire, vous vivez probablement une gamme d’émotions aussi vaste qu’un catalogue IKEA.
Vous passez de la joie absolue à la déprime totale en l’espace de quelques semaines (ou même quelques jours si vous êtes du genre rapide).
Un jour, vous êtes prêt à gravir des montagnes et le lendemain, vous êtes convaincu que ces montagnes ne sont qu’une illusion et que vous n’êtes qu’une petite fourmi écrasée par l’existence.
En revanche, si vous êtes pervers narcissique, vous êtes plutôt stable… mais dans le mauvais sens du terme.
Vous n’avez pas de hauts et de bas émotionnels, oh non ! Vous êtes toujours au top.
Vous êtes constamment convaincu que le monde tourne autour de vous, et si quelqu’un ose vous dire le contraire, vous déployez des stratégies dignes d’un maître de la manipulation pour leur prouver qu’ils ont tort.
Vous êtes l’astre, et les autres sont de simples satellites gravitant autour de votre divine personne.
Rien ne vous atteint, sauf si ça menace votre égo. Dans ce cas, là, oui, vous devenez... explosif.
2. Les Relations
Ah, les relations ! C’est ici que les différences deviennent vraiment intéressantes.
Si vous êtes bipolaire, vos relations ressemblent souvent à une version non scénarisée d’un soap-opéra : intenses, dramatiques, et parfois incompréhensibles.
Pendant une phase maniaque, vous êtes la personne la plus sociable et aimante qui existe, appelant vos amis à 3 heures du matin pour leur dire combien vous les aimez (ou pour leur proposer d’investir dans votre nouvelle idée de business révolutionnaire).
Pendant une phase dépressive, vous coupez tout contact et devenez le fantôme des groupes WhatsApp.
Vos amis ne savent plus s’ils doivent s’inquiéter ou simplement attendre la prochaine phase où vous reviendrez avec un grand sourire.
Le pervers narcissique, quant à lui, ne fait pas dans le drame émotionnel… enfin, pas pour lui-même.
Ce qu’il préfère, c’est créer le drame chez les autres.
Les relations, pour lui, c’est un peu comme jouer à un jeu de stratégie. Il entre dans une relation avec un seul objectif : obtenir ce qu’il veut.
Et pour y arriver, il est prêt à tout : compliments excessifs, promesses alléchantes, manipulation subtile.
Il adore l’idée de contrôler les autres sans qu’ils s’en rendent compte.
Les émotions des autres ? C’est un terrain de jeu. Les siennes ? Peu importe, tant qu’il reste au sommet de la pyramide.
3. Les Compliments
Si vous êtes bipolaire, pendant vos phases de joie ou d’excitation, vous êtes du genre à faire des compliments à tout va.
Vous adorez les gens, vous les trouvez formidables, et vous n’avez aucun problème à leur dire.
Vous êtes un peu comme le père Noël des compliments, distribuant des éloges à qui veut bien les recevoir.
Mais attention, pendant les phases dépressives, ces mêmes personnes peuvent se demander si vous avez perdu leur numéro de téléphone tellement vous devenez distant(e).
Le pervers narcissique, lui, voit les compliments d’une manière totalement différente.
Il ne les distribue pas gratuitement, oh non. Il les utilise comme un outil de manipulation.
Au début, il vous couvrira de compliments, mais c’est uniquement pour vous attirer dans son filet.
Une fois que vous êtes dedans, il s’assurera que vous le sachiez : vous ne méritez pas vraiment ses louanges.
Au fond, c’est lui qui mérite tous les éloges. Vous devez l’admirer, le vénérer même, et toute votre attention doit être focalisée sur lui.
Bref, c’est le maître des compliments… mais pas pour vous.
4. L’Empathie
L'empathie, c’est un bon indicateur.
Si vous êtes bipolaire, vous ressentez tout. Un peu trop même. Pendant vos phases maniaque, vous êtes capable de comprendre les émotions de tout le monde autour de vous et de vouloir les sauver, les aider, leur donner des conseils (même s’ils n’ont rien demandé).
Pendant vos phases dépressives, vous êtes tellement accablé par vos propres émotions que l’empathie devient difficile, mais au fond de vous, vous voulez toujours que les autres aillent bien… même si vous êtes temporairement incapable de le leur montrer.
Si vous êtes pervers narcissique, l’empathie n’est pas exactement votre fort. En fait, vous avez probablement du mal à comprendre pourquoi les gens s’embêtent autant avec les émotions des autres.
Pour vous, les émotions sont des outils à utiliser pour obtenir ce que vous voulez. Si quelqu’un est triste ou en colère, tant que cela sert vos intérêts, vous n’en avez pas grand-chose à faire.
Vous préférez vous concentrer sur vous-même, parce que, soyons honnêtes, vous êtes la personne la plus intéressante dans cette pièce, non ?
5. La Responsabilité
Les bipolaires, malgré leurs sautes d’humeur, sont souvent conscients de leur état.
Une fois la phase maniaque ou dépressive passée, ils peuvent reconnaître que leur comportement était exagéré.
"Oui, je sais, j’ai probablement exagéré en achetant cinq chats la semaine dernière", diront-ils après une phase d’euphorie. Ils sont souvent prêts à assumer leurs actions, même si cela implique de gérer les conséquences.
Le pervers narcissique, quant à lui, ne reconnaît jamais ses erreurs. Jamais. Pourquoi ? Parce que dans son esprit, il n’en fait pas.
Si quelque chose ne va pas, c’est toujours de votre faute. Vous n’avez pas bien compris, vous n’avez pas bien agi, vous n’avez pas suffisamment écouté.
Il est passé maître dans l’art de rejeter la responsabilité sur les autres. Le mot "désolé" ne fait pas partie de son vocabulaire.
6. Les Conflits
Si vous êtes bipolaire, les conflits sont souvent le résultat de vos humeurs fluctuantes.
Un jour, vous êtes prêt à tout laisser passer, le lendemain, un simple commentaire sur votre coupe de cheveux peut déclencher une dispute digne d’un soap-opéra mexicain.
Mais une fois le conflit passé, vous pouvez facilement revenir à un état plus calme, parfois même avec des excuses sincères. Vos proches sont habitués à cette tempête émotionnelle, mais au moins, ils savent que c’est temporaire.
Le pervers narcissique, lui, aborde les conflits d’une manière bien plus… machiavélique.
Il ne cherche pas à résoudre le conflit, mais à en tirer profit. Chaque désaccord est une opportunité pour prendre le dessus, vous faire douter de vous-même, ou renforcer son contrôle sur vous.
Et, bien sûr, il ne sera jamais le perdant. Chaque conflit est une bataille qu’il doit gagner, et il est prêt à utiliser n’importe quelle tactique pour y parvenir.
7. L’Image de Soi
Les bipolaires ont une estime de soi variable.
Pendant les phases maniaques, ils se sentent souvent invincibles, au sommet du monde.
Pendant les phases dépressives, c’est l’inverse : ils se sentent totalement insignifiants, incapables de réussir quoi que ce soit.
C’est cette variation qui fait toute la complexité de leur relation avec eux-mêmes.
Le pervers narcissique, en revanche, a une image de soi inébranlable… du moins en apparence.
Il se considère comme supérieur, plus intelligent, plus talentueux que les autres. Et si quelqu’un ose remettre en question cette image, il déploie immédiatement son arsenal de manipulation pour les remettre à leur place.
En réalité, son égo est souvent plus fragile qu’il ne le laisse paraître, mais il le cache derrière un mur de mépris et de supériorité.
Alors, Bipolaire ou pervers narcissique ?
Alors, vous vous reconnaissez dans certains de ces traits ?
Si vous êtes bipolaire, la bonne nouvelle, c’est qu’avec un bon traitement, vous pouvez vivre une vie épanouie. Apprendre à gérer les hauts et les bas émotionnels n’est pas facile, mais c’est tout à fait faisable.
Vous avez aussi un grand potentiel de créativité et d’empathie, alors ne laissez pas vos sautes d’humeur vous définir !
Si vous vous êtes reconnu dans le pervers narcissique, la première étape est la prise de conscience (ce qui, honnêtement, n’arrive presque jamais).
Mais si vous avez lu cet article jusqu’au bout en vous disant "Hmm, peut-être que je manipule un peu trop", il est peut-être temps de réfléchir à vos comportements.
Dans tous les cas, consultez un professionnel. Que vous soyez bipolaire ou pervers narcissique, il n’y a jamais de mal à demander de l’aide… à moins que vous ne soyez persuadé que vous n’en avez pas besoin.