Symptômes du trouble bipolaire : le guide complet

Vous avez déjà ressenti cette vague de puissance où vous avez l'impression de pouvoir tout faire, tout accomplir, et même aller plus vite que votre propre ombre ? Bienvenue dans la phase maniaque, où l’énergie débordante est l’un des premiers symptômes du trouble bipolaire. Vous ne vous arrêtez plus. Vous pourriez peindre votre maison à 3 heures du matin, réorganiser vos dossiers, et refaire la déco de votre bureau, tout cela en une journée. Parce que, pourquoi dormir quand on peut dominer le monde, n’est-ce pas ?

Les idées de grandeur sont un autre signe emblématique de la phase maniaque. Soudain, vous êtes convaincu(e) que vous êtes le prochain Elon Musk, et qu'il est tout à fait raisonnable de créer une fusée dans votre garage. Vous avez une vision pour votre avenir : tout est possible, rien ne vous résiste. Ah, la douce folie des grandeurs ! Cela fait clairement partie des symptômes du trouble bipolaire.

Ah, la parole rapide. Si vous avez déjà croisé quelqu’un en phase maniaque, vous savez de quoi je parle. Parfois, c’est comme si votre cerveau allait à 200 km/h, et vous devez absolument partager toutes vos pensées, même celles que vous n’avez pas encore eues. Cela ressemble un peu à un marathon de mots où vous êtes le seul coureur. Les autres essayent de suivre, mais vous êtes déjà loin devant !

L’impulsivité est un ingrédient clé de la phase maniaque. Imaginez un enfant dans un magasin de bonbons, avec un accès illimité à tout ce qu’il veut. Dans la phase maniaque, vous êtes cet enfant… mais avec des décisions beaucoup plus importantes en jeu. Acheter une voiture sur un coup de tête ? Pourquoi pas. Réserver un voyage autour du monde ? Excellente idée. Vous ne prenez plus de temps pour réfléchir aux conséquences, et vos actions sont guidées par des envies soudaines et irrésistibles.

Dormir ? Pour quoi faire ? Vous êtes bien trop occupé(e) à refaire le monde. Lorsque vous êtes en phase maniaque, vous n'avez plus vraiment besoin de sommeil. Trois heures par nuit suffisent largement. Et malgré cela, vous vous réveillez avec une énergie à faire pâlir les autres. Vous vous demandez peut-être si vous êtes devenu(e) un super-héros… ou un robot, mais non, c’est juste l'un des symptômes du trouble bipolaire. Dormir devient une perte de temps, surtout quand on a des projets aussi importants que révolutionner la science ou réorganiser son salon pour la 27ᵉ fois.

Vivre dangereusement, c’est une sorte de mantra pour les personnes en phase maniaque. Les comportements à risque deviennent non seulement tentants, mais presque inévitables. Que ce soit parier votre salaire entier sur un coup de tête, ou décider de faire du saut à l’élastique (sans vraiment connaître les règles de sécurité), tout vous semble être une bonne idée.

L’irritabilité en phase maniaque peut sembler paradoxale. Vous êtes censé(e) être heureux(se), plein(e) d’énergie et d'optimisme, non ? Eh bien, pas toujours. Quand quelqu’un vient casser votre vibe en vous disant "calme-toi" ou "tu ne crois pas que tu en fais un peu trop ?", vous pouvez passer de l’euphorie à l'irritation en un clin d'œil.

Un autre des symptômes du trouble bipolaire en phase maniaque peut être une augmentation de la libido. L’hypersexualité, comme on l’appelle, est un phénomène où vos désirs sexuels deviennent soudainement plus intenses. Vous pouvez vous retrouver à vouloir multiplier les expériences, sans toujours penser aux conséquences.

Le dernier, mais non le moindre des symptômes du trouble bipolaire en phase maniaque est ce sentiment incroyable de tout-puissance. Vous avez l’impression que rien ni personne ne peut vous arrêter. Ce sentiment peut être enivrant, mais aussi extrêmement dangereux. Vous vous sentez invincible, mais en réalité, vous prenez des risques qui peuvent nuire à votre bien-être.

Imaginez-vous marcher tranquillement, quand soudain... plouf ! Vous tombez dans un trou noir. C’est un peu ça la phase dépressive d’un bipolaire. Une minute, tout va bien, et la suivante, tout semble inutile. L'un des symptômes du trouble bipolaire les plus typiques est cette tristesse écrasante, où chaque journée ressemble à un lundi pluvieux sans café.

Vous souvenez-vous de ces moments où vous étiez passionné(e) par vos loisirs ? Peut-être que vous aimiez lire, jardiner, ou même binge-watcher des séries Netflix. Eh bien, oubliez tout ça ! Pendant la phase dépressive, vous pourriez découvrir que les activités que vous aimiez tant autrefois semblent aussi excitantes qu’une conférence sur l'administration fiscale.

Vous êtes-vous déjà demandé ce que cela ferait d’être un ours en hibernation ? Si vous vivez une phase dépressive, vous n’avez pas besoin de vous poser la question. Vous le vivez en direct ! La fatigue extrême est un symptôme du trouble bipolaire qui vous donne l’impression d’être coincé(e) dans un état de léthargie profonde, où même le fait de cligner des yeux vous paraît épuisant.

Ah, la culpabilité ! Ce sentiment familier qui vous rappelle constamment que vous n'êtes pas assez bien. Dans la phase dépressive, vous devenez un(e) expert(e) en auto-critique. Un autre des nombreux symptômes du trouble bipolaire : vous ressentez une culpabilité écrasante pour des choses insignifiantes (comme avoir mangé ce dernier biscuit) ou pour des événements que vous ne pouvez même pas contrôler (la météo, le prix de l’essence, la disparition des abeilles...).

Vous essayez de lire un livre, mais après trois pages, vous vous rendez compte que vous n'avez aucune idée de ce qui se passe dans l'histoire. Ou peut-être que vous parlez à quelqu'un, et avant même de vous en rendre compte, vous avez complètement perdu le fil de la conversation. Félicitations, vous êtes en plein dans un autre symptôme du trouble bipolaire : l'incapacité à se concentrer.

Quand on parle des symptômes du trouble bipolaire, les troubles du sommeil figurent en bonne place. Pendant la phase dépressive, il y a deux extrêmes : soit vous passez vos nuits à compter les moutons sans jamais fermer l'œil (bonjour, insomnie !), soit vous devenez un(e) champion(ne) olympique de la sieste.

Dans la phase dépressive, votre relation avec la nourriture peut devenir quelque peu chaotique. Vous pourriez perdre tout intérêt pour les repas (ce qui est surprenant, vu que la nourriture est généralement une des plus grandes joies de la vie). Ou, à l'inverse, vous pourriez développer un appétit insatiable, cherchant du réconfort dans chaque pot de glace ou paquet de chips à portée de main.

Il est essentiel de ne pas minimiser ce symptôme du trouble bipolaire. Dans les phases dépressives, certaines personnes peuvent ressentir des pensées sombres et suicidaires. Il est vital de chercher du soutien lorsque ces pensées apparaissent, même si cela peut être difficile. La phase dépressive amplifie tout, y compris les sentiments de désespoir, et il est crucial de se rappeler qu'il existe toujours des solutions, même lorsque tout semble perdu.

La phase dépressive du trouble bipolaire a tendance à transformer même les personnes les plus sociables en ermites. Vous annulez des plans, vous ignorez vos amis, et même répondre à un simple message devient un effort monumental. Cela peut sembler moins intense qu’un zombie dans "The Walking Dead", mais c’est presque aussi angoissant.

Enfin, ce symptôme du trouble bipolaire vous donne la sensation de marcher dans de la mélasse. Chaque mouvement semble prendre une éternité, chaque geste est lourd et fatiguant. Répondre à quelqu'un ou faire la vaisselle devient un marathon mental. Vous n'avez simplement plus l'énergie pour agir aussi rapidement que vous le souhaiteriez.