Vivre avec un bipolaire : 10 témoignages véridiques

Ah, vivre avec un bipolaire. Si vous pensiez que la vie en couple, ou en famille, était déjà pleine de surprises, attendez de découvrir ce que certains appellent "le grand huit émotionnel". 

Mais ne vous en faites pas, si vous êtes ici, c’est probablement que vous voulez savoir ce que cela signifie réellement. 

J'ai donc rassemblé pour vous plusieurs témoignages touchants et, disons-le franchement, parfois incroyables, de personnes qui ont accepté de partager leurs expériences sur vivre avec un bipolaire. 

Accrochez-vous, ça va secouer.

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"Quand je vous dis que vivre avec un bipolaire, c’est être à l’affût des petits signes... croyez-moi ! Un jour, mon mari est le roi du monde, planifie des vacances en Antarctique (oui, l’Antarctique !) et le lendemain, il se demande s’il arrivera à survivre jusqu’à la fin de la semaine. Vous imaginez bien que dans ce contexte, j’ai dû développer un système d’alerte. Mon arme secrète ? Les Post-it ! S’il colle des Post-it partout avec des idées brillantes, je sais que c’est la phase "maniaque". S’il ne les regarde même pas, on est en plein dans la phase "dépressive". Il y a même un moment où j’ai envisagé d’ouvrir un musée des Post-it tant j’en trouvais chaque matin. Bref, vivre avec un bipolaire, c’est un peu comme être une détective en permanence."

Sophie ne plaisante pas. Entre les idées folles et l’envie de tout abandonner, elle a dû apprendre à jongler avec les humeurs imprévisibles de son mari. 

Mais au fond, elle nous confie que malgré les montagnes russes, elle n’échangerait pas sa place. Parce qu’entre deux tempêtes, il y a souvent des moments de pure magie.

"Ah, vous croyez que vivre avec un bipolaire, c’est une question d’adaptation ? Essayez donc de planifier un dîner de famille avec ma sœur ! Un jour, elle me dit qu’elle est partante pour un barbecue géant avec toute la famille, et le lendemain, elle m’envoie un message à 2 heures du matin pour annuler, parce qu’elle ne supporte plus l’idée de voir des gens. Vous voyez le tableau ? Je suis devenu un expert en organisation de dernière minute. Je peux organiser une soirée surprise en 10 minutes et l’annuler en 5. Je vous assure, c’est un talent qui devrait figurer sur mon CV !"

Marc, comme beaucoup, a appris à vivre avec un bipolaire en s’adaptant. Flexibilité est devenu son deuxième prénom. 

Il nous avoue que ça n’a pas toujours été facile, mais qu’il a développé une incroyable capacité à accepter l’inattendu. 

"Quand j’ai commencé à vivre avec un bipolaire, j’ai failli tout envoyer valser. Vraiment, j’étais à deux doigts de m’inscrire à un stage de yoga en Inde pour apprendre à gérer mes nerfs. Mais avec le temps, j’ai découvert que mon compagnon m’apprenait à être plus zen que je ne l’aurais imaginé. Je devais constamment me rappeler que ses sautes d’humeur n’étaient pas dirigées contre moi, même s’il semblait vouloir m’expulser de la galaxie certains jours. Vous imaginez bien que méditer avant chaque conversation houleuse est devenu une nécessité !"

Claire a développé une sagesse intérieure digne d’un moine tibétain. Et ce qui l’a aidée à tenir, c’est aussi d’apprendre à dédramatiser. 

"Il y a des moments où, vraiment, il faut savoir en rire. Sinon, on se noie. Et puis, il y a ces instants où il me dit des choses si profondes, si pleines de sens, que je me dis que toute cette aventure en vaut la peine."

"Je pensais que j’avais une patience à toute épreuve. Après tout, j’ai trois enfants, je suis professeur, donc les crises de colère, ça me connaît. Mais vivre avec un bipolaire, c’est passer un niveau supérieur de patience, genre mode expert. Parfois, ma femme se lève le matin avec une énergie débordante et se met à refaire toute la déco du salon, alors que je n’avais même pas encore bu mon café. Une semaine après, elle reste au lit toute la journée à se demander si la vie a encore un sens. Alors, je m’accroche, j’écoute, je rassure, et parfois... je vais courir. Beaucoup courir."

Julien a appris à intégrer la course à pied dans sa routine quotidienne, mais pas seulement pour rester en forme. "Courir, c’est ma façon de libérer la pression, de gérer le chaos émotionnel qui règne parfois à la maison. Parce que même si je l’aime de tout mon cœur, il y a des jours où j’ai besoin de respirer profondément. Heureusement, il y a aussi des moments où elle me surprend par sa sensibilité, sa créativité et son amour inconditionnel."

"Alors, moi, j’ai développé une technique infaillible pour vivre avec un bipolaire : le calendrier émotionnel ! Oui, vous avez bien entendu. Chaque jour, je note dans un petit carnet les humeurs de mon mari. Jour 1 : euphorique, décide de lancer une start-up. Jour 2 : abattu, pense que tout est foutu. Jour 3 : neutre, bonne journée à prévoir. Franchement, c’est plus utile qu’une appli météo ! Grâce à ce système, je suis toujours prête à l’impact, et parfois, je peux même anticiper les phases difficiles."

Léa admet que c’est un travail quotidien, mais son sens de l’organisation lui a permis de mieux comprendre les cycles de son mari et de ne plus être prise au dépourvu. "Et puis, entre nous, ça me fait aussi rire. Parce que qui peut prédire l’humeur de demain avec certitude ? Certainement pas moi, ni lui d’ailleurs !".

"Vous avez déjà fait un tour de montagnes russes émotionnelles ? Non ? Alors, venez vivre avec un bipolaire. C’est gratuit, permanent, et sans file d’attente. Le truc, c’est que parfois, j’aimerais bien descendre et me poser un peu. Mais on n’arrête pas les montagnes russes en plein milieu, n’est-ce pas ? Alors, je fais avec. Il y a des hauts, il y a des bas, et il y a des moments où je me dis que tout ça fait partie du charme."

Élodie avoue qu’au début, elle se sentait totalement perdue, mais avec le temps, elle a appris à apprécier la balade, même si elle peut être intense. 

"Mon mari, c’est un peu comme un manège : excitant, imprévisible, mais aussi attachant. Et puis, il y a des moments où je me dis que je ne voudrais vivre ça avec personne d’autre."

Partagez-moi en commentaire votre expérience de vivre avec une personne bipolaire au quotidien ! 

Sinon, vous pouvez toujours le faire sur le forum du blog, BipoLand !